neuf décembre deux mille vingt-quatre




problèmes et résolutions. mes équations sont interminables... ma personnalité se calque non plus sur amine, mais sur mes amis ou les gens que j'admire. au début de notre relation j'ai tout fait pour lui ressembler et m'intéresser à tout ce qu'il aime, mais j'ai pris tellement de recul devant tout ça que souvent je m'en veux... je me fait la remarque parce que quand on s'était quitté en janvier dernier, je sortais tout les soirs voir mes potes et je me suis tellement imprégnée de leur essence en 3 semaines de break; musique, langage, styles vestimentaires, intêrets, études, habitudes de vie etc. tout, j'avais même plus besoin de faire partie du groupe auquel je me suis intégrée, j'avais ce besoin compulsif de devenir elles. j'avais besoin d'être lila, jass ou emma. j'avais besoin de me glisser dans leur peau. et c'est toujours pareil aujourd'hui, surement moins qu'avant depuis mon traitement, mais : chaque fois que je me trouve quelque part j'ai besoin d'être la personne qui m'émerveille pour avoir son regard. je peux sincèrement en mourir, de façon très radicale. ça me dure un moment, puis ça divague ailleurs. ma peau se glisse dans celles des autres puis quand le travail est trop ennuyant elle vole ailleurs. des envies de mourir se dessinent à l'arrière de ma tête quand la dite personne ne valide pas mon besoin. même si la validation n'est pas inscrite dans le réel j'en ai quand même besoin. je laisse mon esprit se répondre à lui même... j'estime vraiment pas avoir quelconque personnalité marquée. je suis juste un moi dans un corps qu'on m'a donné. ma machine à laver a plus de personnalité que moi. je suis une copie conforme de ce que je vois et désire. rien ne viens de ma propre sueur. mes réactions les plus archaïques sont le fruit d'un spectacle de marionnette en continu. peut-être que ma vie est un thêatre..
petites rechutes pour amine ces dernières semaines, et je sens que c'est la raison à pourquoi est-ce que tout remonte comme l'eau qui bout. mon cycle est éternel... forcée de l'accepter dans tout les cas parce que vivre autrement ça signifie en mourir !!!!!! peut-être que je suis dans l'autrement parfois, peut-être que tout n'est qu'oscillations de pendules et roulis d'aiguilles... tic.... tac..... tic; taccccc ! TIICCCCCC/ TAC!
pantin sans fil : besoin de toujours plus, finie au bout du fil en fin de compte... la seule bonne nouvelle de cette semaine c'est que je suis en stage et que je peux me permettre de ne rien manger de mes journées jusque vendredi sans le ressentir. note à mes vertiges et malaises vagaux, on se voit d'ici deux jours


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fil gazéfié

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